Simon

© Elvimotion

 

Bienvenue, plutôt que de vous partager mon cv dans une liste d’événements aseptisée. Voici une poésie qui en dit bien plus sur moi et sur mon chemin. Bonne lecture et au plaisir!

Hello, je m’appelle Simon.
Je transmets ma passion
à travers l’art et la méditation.
Ingénieur de formation,
j’ai voyagé en orient pour guérir ma dépression.
J’ai exploré la peinture et l’écriture pour exprimer mes émotions.
Je propose des espaces et des créations
pour favoriser l’intégration.
Je vous invite à naviguer votre vérité,
à vous défaire de la culpabilité
et à plonger dans la sérénité.

Pendant des années, j’ai souffert d’être fatigué.
J’y trouvais un sentiment de sécurité.
J’ai suivi des chemins déjà tracés.
Avant de réaliser que je perdais pied.
C’est là que j’ai commencé à m’approprier
les sagesses du passé et à les combiner
à notre modernité.
Chacun de ses anciens courants vient avec ses lumières et ses ombres.
Il faut du temps et de la maturité pour trouver ses souliers quand il fait sombre.
La vie est un parcours sans recette parfaite.
Néanmoins l’expérience de chacun peut être un tremplin vers un destin serein.
Je personnalise les structures selon mes besoins.
J’avance sur mon chemin sans en voir la fin.
Je ne tourne plus le dos à la colère ni au chagrin.
J’enlace ma souffrance dans une bulle de lumière.
Je mets un terme à mon errance entre terres et mers.
J’intègre mon expérience dans la chaire.
Je vois le monde à l’envers de l’envers.
La souffrance ne m’a pas quitté.
J’arrive un peu mieux à la gérer.
Certains jours j’ai de l’espace.
Et d’autres j’en ai moins, hélas.

Ne me mettez pas sur un piédestal.
Je ne suis pas l’idéal d’un carnaval estival.
Même dans mon intimité, je ne me livre au public qu’à moitié.
Il y aura toujours une part qui restera cachée.
Elle me sera d’abord révélée
et seulement en son temps publiée.
Et certaines ténèbres aux crocs acérés
resteront peut-être toujours de côté.
Dans la quête d’un idéal fantasmé,
n’oublions pas les nuances au risque de se sentir délaissé
au moment où l’illusion sera brisée.

La poésie a ça de vrai que chacun est libre de l’interpréter.

Elle met en mouvement les forces vitales du Profond et influence nos émotions

et nos pensées sans les forcer ni les rigidifier.
La poésie murmure à notre conscience
une abondance qui nous amène en transe.
Dans cet état, notre propre mélodie apparaît
comme si on entendait les anges qui chantaient.
Au-delà de la compréhension
baignant rafraîchit dans les sons.
Les tensions fondent dans un bourdonnement.
Le bruit d’une chute d’eau qui se répand
comme dans le ventre de sa maman.

On ne voit pas toutes les heures passées
à méditer dans son grenier.
On ne voit pas tous les efforts cachés
dans sa quête de vérité.
On en voit que la surface
à moins de prendre son temps à enlever les masques.
Alors on se reconnaît, on voit le chemin fait.
On empathie pour la souffrance digérée
et celle qui n’est pas encore arrivée à maturité.
A la première rencontre, on est les meilleurs amis
comme si dix vies nous avaient déjà réuni.
Dans ce lien profond on se détend.
En sécurité, rien à prouver.
On se comprend, on s’entend.
On se laisse le droit d’être soi.
De ne pas être parfait de montrer sa croix.
Vulnérable et aimable, je languis
et me réjouis de ces moments de vie.
J’apprécie ce qui nous lie.
Je fuis l’ennui dans un cri.
J’agis en harmonie sans agonie.
Dans un espace de vérité,
De là où est née l’amitié.
Ma plume fléchit face à ces instants chéris.